dimanche, février 26, 2006

CONFESSION

La confession d'un serial killer autour de laquelle s'articule toute une généalogie,
une maladie contagieuse et honteuse, trouble every day,
un mari déprimé par des problèmes sexuels refuse les avances de sa femme :
une étape très importante, logique dans ce processus.
Puis il y a le réseau, surnaturel bien sur, d'habitants, des brutes épaisses,
représentants d'un gouvernement des subsistances, ces derniers prônent
l'éviction de toute ma vie.
La couverture politico-médiatique de ces contrôles policiers,
formalité administrative, est la volonté politique à peine maquillée
de combiner l'homme et le légume.
La voix du désespoir gagne le monde des entités végétales,
il s'agit ici de se dérober du scénario sans parfum
idéologiquement douteux, dans mon cas il fallait
que je continue ma quête aberrante puisque je suis inutile.
Je suis tombé amoureux d'une américaine formidable,
presque mythique, fauve et riche.
Cueillir un instant, une complicité :
c'est le pied mais parfaitement inutile.
Je sentais parfois que je ne l'aimais pas vraiment
ce qui contribua a accélérer l'idée du pétage de plombs,
des répliques violentes, extrêmement agressives
qui structurèrent la somme de toutes mes peurs.

« Il est malade, atteint de schizophrénie ».

Nous savons bien que notre mode d'emploi de l'amour (cheap)
servira à une malheureuse qui tragiquement
est venue prouver qu'elle sait jouir.
Donc les jeux de rôles deviennent de plus en plus des fait divers...
Ainsi aujourd'hui une promeneuse armée n'ose plus
pratiquer la double pénétration et les fellations,
elle a mis en place l'austérité d'un renouvellement,
et les soirs de solitude sans caresses et
son pauvre parfum d'être humain
aussi érotique que de la chair morte
la rappelle à son amant et a son pénis tentaculaire.
Elles dorment là,
sous le pont d'où sont jetés les corps des femmes,
petites lumières sur un fleuve d'ombre.
J'ai transcendé cette eau là, en amont, aux racines du mal :
Quel coeur en attente ?
Le portrait de l'intimité :
Une fois n'est pas coutume,
trouver les mots pour les expliquer,
les rendre utilisables.
On ne demande à personne qui peut brûler ses effluves mâles
soixante-trois minutes durant, à tel point que des crampes apparaissent.
Et ma main vide cherchait ma queue pâle.
J'avais calé.
Me réveiller.
Je crois avoir abordé une seconde vie,
si le pré fleurit s'en est allé.
A mon coeur plus clinquant qui
se décolle, se dilue dans la séparation
il ne reste plus qu'à éclater.

lundi, février 20, 2006

Premier instant, nuit douce étoilée

Premier instant, nuit douce étoilée, une conjonction des évènements,
racines qui mordent toujours le libre arbitre.
L'histoire la plus normale nous apparaît toute entière. Réductrice.
Aujourd'hui mes livres permettent de survivre, c'est un échec.

Nous autres victimes zombifiées, nous n'avons pas gagné;
nous sommes condamnés à nous inquiéter d'immobilier
et d'êtres de chair bombardés que nous trouvons dans les journaux.
Les morts t'éviterons et ce sera aussi ça être étranger.

Regard porté par un professeur de maths :
Les petites culottes des filles sont de véritables encyclopédies
improvisées, des fleurs anales qui tachent,
leurs doigts délicieusement introduits sondent les limites,
dans les bons hôtels réservés Au M. Beauf,
mausolées dressés dans tout les pays.

Le témoignage de Dieu qui culpabilise un max : il souffre du diabète.

J'ai rêvé.
Une lost highway longue et spectaculaire où
la voiture roule cahote
et conserve sa vitesse maximale;
méthode d'investigation psychologique dévastatrice,
radioscopie d'une stratégie qui correspondrait à un voyeurisme affamé.

La belle lui dit : « baise-moi contre le mur »,
il espéra qu'il saurait soulever ce sac à foutre.
Le papier peint en garde le souvenir glaireux.

Je me voyais entrer dans une véritable histoire. (celle d'un homme ?)
En passe d'être exaucé avec l'accord de Disney,
cinéaste plusieurs fois centenaire,
ses généraux subjugués m'ont recommandé auprès d'Hermès.
Ses leçons m'ont énormément apporté
comme pour mieux y puiser l'essence du néant.

Vie de Britney.
Hôtesse de grande beauté ou encore un bain de jouvence pour les vieux,
étrange morsure humaine et pas si désagréable,
alors pourquoi se priver ?
Parce que c'est plus grave,
une fois j'ai dû commettre un acte délibéré
pour jouir de ses peines rendues palpables.
Souvent j'ai envie de scènes éprouvantes
accompagnés d'effets gore et d'angoisse diffuse.
Décidément je ne savais pas vraiment voir
tout le tragique, particulièrement l'amour viral.
On vit dans la lumière des normes traditionnelles asexuées
afin d'aller plus loin dans la monstruosité.

La maîtresse des ombres appelée Hirondelle
obéira probablement au vieux sac d'os
et s'efforce de devenir dangereusement cajoleuse.
Heureusement il existe une possibilité de liaison
contrebalançant la somme de l'aberration des taches ménagères.

Dix jours sont passés rapidement,
je savoure les comportements incandescents
de servantes complaisantes qui sévissent
dans un paisible village de campagne.

Les cannibales semblent affranchis s'ils choisissent le mal,
a partir de cet instant la peine de mort devient une fête.
On traverse là un territoire détruit, vide,
et une ville s'est construite de ce côté du grand mur blanc.

La sobriété serait presque de rigueur, d'ailleurs ,
l'idée de valeur voile peu a peu mes propres normes.
L'homme descend de sa chaise et
m'explique l'age d'or de cette société en vente libre
tout en gardant secrètement
le désir de ses instincts meurtriers.
Bien sur, je n'avais pas l'intention de répondre
à ses questions intimes sur mes déboires érotico-universitaires.
« Quelques désagréments limitent considérablement nos destins
c'est que nous sommes contrôlés par les lois du marché
et malgré tout nous sommes à la recherche de quelque chose,
ce fameux quelque chose c'est la résurrection de la dramaturgie. »

vendredi, février 17, 2006

Los Angeles 2013

Los Angeles 2013, John, le soufre-douleur s'était souvent perdu dans une galerie,
pris au piège entre le fractal et je ne sais quels récits fantastiques;
lui même filmant professionnellement les images logiques
des peintures qui nous entraînaient dans l'émerveillement de la violence.
Son côté XXe siècle parfait, cérémonieux et content agace,
lors de ses premières représentations il n'en rapporte qu'une seule ligne :
La radicalisation, outil d'une vague provocation à coups de savate typiquement yaourt 0%.

Il va pouvoir changer de trip à Harlem,
vous combattez toujours les respirations des anciens,
elles sont toutes disciplines, parfaits exemples
des pires vogues anthropologiques.
Elles ont souvent engendrés l'idée de la loyauté du corps à une boite en bois.
Vous pouvez également redresser ma lampe
afin de vous faire lire toute la littérature
consacrée à l'actionnisme émotionnel.

Cet album photo montre pendant des années son double cybernétique
épaulé par l'un des hommes : son père ivre.
A le voir se tapir comme une pâle copie en cellulose
du héros splendide et dormant du « gay power »,
on peut être tenté de le voir comme un suiveur sinistre et abruti.
Ce tableau futuriste me fait songer que, quel que soit le matin
englué dans le métro vert pâle, il demeure tout de même
un élixir plein de rouges, vains et stériles soupirs.

Il y a très longtemps, le profiler se serait suicidé aux côté d'un enfant de onze ans.

Le monde, tableau morbide, passe moins vite.
Le Roi des Morts se tient correctement
dans l'attente de balayer la pop à sa façon, pour tenir les rênes.

On n'attendait pas forcément la question.
Faut-il repenser aux vestiges de l'entre-deux-mondes,
pour amener le véritable cauchemar ?
Quel que soit le contrat signé, il voulait que je les trouves.