vendredi, février 17, 2006

Los Angeles 2013

Los Angeles 2013, John, le soufre-douleur s'était souvent perdu dans une galerie,
pris au piège entre le fractal et je ne sais quels récits fantastiques;
lui même filmant professionnellement les images logiques
des peintures qui nous entraînaient dans l'émerveillement de la violence.
Son côté XXe siècle parfait, cérémonieux et content agace,
lors de ses premières représentations il n'en rapporte qu'une seule ligne :
La radicalisation, outil d'une vague provocation à coups de savate typiquement yaourt 0%.

Il va pouvoir changer de trip à Harlem,
vous combattez toujours les respirations des anciens,
elles sont toutes disciplines, parfaits exemples
des pires vogues anthropologiques.
Elles ont souvent engendrés l'idée de la loyauté du corps à une boite en bois.
Vous pouvez également redresser ma lampe
afin de vous faire lire toute la littérature
consacrée à l'actionnisme émotionnel.

Cet album photo montre pendant des années son double cybernétique
épaulé par l'un des hommes : son père ivre.
A le voir se tapir comme une pâle copie en cellulose
du héros splendide et dormant du « gay power »,
on peut être tenté de le voir comme un suiveur sinistre et abruti.
Ce tableau futuriste me fait songer que, quel que soit le matin
englué dans le métro vert pâle, il demeure tout de même
un élixir plein de rouges, vains et stériles soupirs.

Il y a très longtemps, le profiler se serait suicidé aux côté d'un enfant de onze ans.

Le monde, tableau morbide, passe moins vite.
Le Roi des Morts se tient correctement
dans l'attente de balayer la pop à sa façon, pour tenir les rênes.

On n'attendait pas forcément la question.
Faut-il repenser aux vestiges de l'entre-deux-mondes,
pour amener le véritable cauchemar ?
Quel que soit le contrat signé, il voulait que je les trouves.

1 commentaire:

Edgar Allan Freaks a dit…

very well said