jeudi, janvier 05, 2006

intelligent et subtil

Intelligent et subtil, je m'étais fait un plan :
pleurer au chevet d'une actrice morte à 25 ans de tuberculose, maculée de sang.
A petite touches vous faire partager le travail atypique :
regarder la vie sans diplôme et
assembler les différents mythes dynastiques
dont les héros sont retrouvés morts devant mon effigie.
Le dandy pop, jadis apprentis au suicide sociétal
se dévoile devant les moeurs étranges
comme le nightclubbisme et
une logique du basculement des valeurs.
Sa réputation en Chine et au Japon évolue entre
dictature de l'art et le masque publicitaire européen.
Amoureux de Courtney, elle même artiste,
issue d'une petite famille bourgeoise,
comédienne/danseuse au cul chaud,
souveraine des amants qui ne pense qu'à ça,
Je pouvais difficilement m'assoupir.
Un excès d'étoffe nonchalante et tremblotante
cache le ventre de la brunette, témoin muet
de mes atroces jouissances.

Combien y a-t-il de véritables pro-broie-du-noirs ?

D'ailleurs, mes fondations semblent fondées
sur une angoisse froide des persiennes fermées
et un intérêt particulier pour les lumières de New York.
Mes souvenirs trop réels que j'ai totalement dépouillés
irrigue ma culpabilité d'humanoïde « Made in America ».
Ô ironie grinçante ! La rumeur insistait, c'est perturbant,
sur ma perverse misogynie de mâle victorieux
faste pour l'avenir de mon ego totalitaire.
Les tièdes songwriters connus comme
des projecteurs de commerce pour collégiennes et
humains abrutis semble donc se faire con.
Je ne présente pas cette qualité.

Aujourd'hui j'ai une exigence pour l'âme :
extraire la boue de mes pires souvenirs.

mercredi, janvier 04, 2006

Il lui dit : j'aime les sandwich de chez LIDL,
surtout ceux au fromage.
Dans la Cadillac de son grand père,
l'adolescent pas séduisant du tout intègre le combat métaphysique.
Depuis son enfance dans la maison du Diable,
il ressasse ses croyances en d'autres entités,
les grands anciens :
« je crois vraiment que dans le monde, l'armée de la Mater prend enfin forme »
Au loin, le chemin gris de New York se dégrade dans l'espace.
Transformé avec des yeux neufs, psychotroniques, jetables,
pas de maquillage et le tour est joué.

Il pénètre dans son cerveau où
sa rétrospective de l'incompétence
inaugurée en ce début de XXe siècle
a été un gros succès commercial,
une exposition protéiforme
de son organisation psychique fêlée :
sexe,
photos de femmes sur lesquelles il s'est le plus amusé,
une entité extraterrestre,
sa bestialité.
A travers ce même prisme,
celui des yeux du tueur à lunettes
Baby Bird est une adolescente futée,
une chienne de luxe, vierge,
qu'il a fixé du regard,
c'est le rêve à peine pubert.
Excitant non ?
j'attends l'amour dit-elle d'une suave délectation
presque romantique.
Explorer l'instinct,
la conscience du tueur en série,
Baise moi a l'arrière.
Oui.
Attentionnée, avec une étrange docilité,
elle invita,
presque innocente,
la destruction des roses de la vie.

Ce soir là,
l'adolescent écarta les tripes de son amante avec un tournevis.

2 h 40 le corps de Baby Bird dévala le talus.
La guerre des mondes, quatre ou cinq jours pour que le virus se diffuse.
Faut-il plus de combats d'E.T. Et de soucoupes
contre un gigantesque système scolaire
où chaque évêque passe pour protéger l'humanité ?
Elle s'engage dans l'armée, telle une jeune inconnue,
excellente combattante, dangereuse, terriblement efficace,
farouche guerrière aux techniques inédites.
Elle élève au loin sa voix pour marquer
ostensiblement le cri bleu de la mièvrerie
du mouvement féministe des androïdes femelles.
Car, malgré les apparences,
quand elle dicte des oeuvres en réactions,
plongé au coeur des événements de New York,
elle est toujours la seule à conserver la tête bien droite.

La seule solution pour faire front aux créatures sauvages,
pour la communauté,
est de laisser monter les militaires,
sachant comment les hommes souffrent et jouissent
de leur potion magique freudienne.
Elle ne tenait pas à ce que ses habitants
mettent en présence le processus créatif de la nature
face au sang comme offrande.

L'histoire prend alors une tournure ahurissante :
On voit l'ironie forte des rêves d'épuration
de la communauté des emplois de balayeur
beaucoup plus ambitieux que l'infantilisme
des innocents militaires en train de faire la guerre.
Sept ans plus tard c'est vrai qu'ils paraissaient beaucoup plus décédés.

Ce qui est sur c'est qu'on mange bien
à la table des envahisseurs d'Outremonde,
les chattes de 12 à 14 ans les plus savoureuses,
on y compte également ce conclave corrompu-corrupteur
des cardinaux et des monsignori.
Le soleil fait le deuil du pavillon des cendres,
La bête n'a plus faim ni soif, il n'y a aucun survivant.
Je passe dans la cour ouverte,
à l'architecture ancienne,
un sas de survie.
Il ne faut surtout pas visager ce mal.
Quel frisson qui sommeille pour me prendre en ses bras ?
Le voici :
Le cynisme las d'être auprès de sa future épouse, par bonté d'âme.
j'entends en moi le bruit trouble
de la matière noire de mes rêves dégeulasses.

Au sommet, il aperçoit la maison vide
la première prison pour enfants,
des chambres d'enfants gâtés qui auront grandi trop vite.
L'aube l'invite au sacrifice de certains passagers de la chambre bleue,
des hybrides.

C'est là.

Il entend leurs souffles.

Dors-tu ?

Rick vit ce cher visage d'amoureux un peu triste,
cette beauté double qui émane de l'étrange inconnu,
un assassin méthodique.
Je reviendrai te casser l'échine à coup de manivelle.
Regard amusé.

Traumatisé par une période de sa vie,
par chaque instant qui passe jamais vaincu.
Il baigne dans un fouillis de scènes sanguinolentes.
C'est la faute aux milliers de collégiennes
a l'oeil angélique et particulièrement sexy,
des souvenirs brûlés sur le vide de la belle époque.
Elles sont ainsi nudités, corps, passions.
Les petites meurent doucement.
Elles savaient être victimes.

Fin du rêve.
La fable du sexe sous la patte d'une chatte.
Comment est-elle à la fin du voyage,
ayant désormais émigré au palais d'injustice ?
c'est une question qui s'est posée en visitant le triste hôpital,
peut être qu'elle était le désir d'un homme d'affaire,
criminel lui même,
une de ces ombres désexualisées.
On ignore à peut près tout des déchirements
qu'il dissimule pour avoir envie de sang.

Ne demandez pas quels souvenirs,
à moi qui suis entre ses doigts en mouvement,
impossible à domestiquer,
qui justifient l'importance de trouver une chambre.
Quand je regarde autour de moi,
derrière les cloisons,
une quarantaine de filles sympas
en cercle sur le temps,
de quoi être fatigué!

Au loin les cheminées d'azur voilés font constellation.
Tout porte à croire qu'à tout juste vingt ans,
un superbe décolleté aux fenêtres
et des dômes d'une vitalité à crier
sont bien meilleurs pour son amant,
fasciné par les fleurs minuscules.
On peut toucher ?

Le salon de la maison de joie
et de beaucoup de soupirs
d'esclaves de chair,
douloureux poèmes,
un seul acteur principal,
une maison
où une pulsion primitive
et la luxuriance d'une bouche
ne ménagent pas son souffle.
Vous ne tiendriez pas une minute
dans la mélodie songeuse
des gogo-danseuses parfumées.
On ne peut pas rester indifférent,
accumulant par là même,
à côté de mes oeuvres penchées sur
le vrai sadisme violents de nos sociétés,
l'abondance et l'envergure
de mes frustrations d'empereur d'Outremonde,
à la fois très violentes et très douces
et que ma vie privée trouble
voit son univers s'éffriter,
un peu comme si la culpabilité
absurde de la chair,
met le meilleur des mondes
en consigne à la gare.
C'est frappant cette ressemblance... Son portrait robot :
Pour capter l'intérêt de l'énigme humaine,
il a fallu une rage irrépressible,
travaillée en quatre chapitres,
pendant quatre ans.
D'une traite.
A grand renfort de reprises narquoises du :
« je ne l'avouerai jamais à ».
Comme s'il vérifiait tous les désirs
respectant les mouvements
des mauvaises langues (rires),
avec pas mal de fils blanc et un fil rouge :
sur le rythme du cinéma américain et de ses pornstars,
la magie opère.

Donc, nulle nostalgie
dans ce court métrage insensé
d'un vieil amoureux sorti d'une sitcom
quand déferlent dans les mémoires
la mystique sensualité d'une peau brûlante et
diaboliquement caressante

20 h 55, au-delà de la scène, dans laquelle
Claire lui offrira les clefs de ce qui fait une grande chanson,
elle veut dans sa chatte
au delà du bien et du mal
entre sauvagerie et mièvrerie
la violence extrême de la nitroglycérine.

Puis, finalement, à Paris,
où il l'avait attirée,
elle alla respirer le béton parmi les tuiles.
Je l'adore sourit-elle.
C'était plutôt Paris comme tombeau,au bout du compte.

Mais on ne s'ennuie pas une seconde.

Enfin tout est relatif.
Le temps passe,
il se trompe de cible.
Une fois par semaine.
Infligé, un patchwork de souffrances difforme
me terrasse et libère les cieux !
L'ombre portée sur la peau
se traîne sur ma maigre figure.
Les mêmes démons ont eut parfois un après-midi entier
pour pouvoir sans aucun doute m'enfermer.
J'ai agi de manière à ce que la faim celle,
précieuse, chargée de souvenirs, ne tombe pas !
Pour un premier pas dans le troisième millénaire de mes trois heures.
Aujourd'hui j'ai fais tout pour être rassuré :
tuer les microbes et l'étreinte.
J'ai fait ce projet insensé, sournois
d'un autre voyage
dans le monde des faux semblants.
Quelque chose y vit - néant -
Buster Keaton,
il m'a demandé en bonne logique
si tout est toujours.
Cette évidence saute aux yeux.
Quatre ou cinq jours pour que le virus se diffuse après ça,
détruire la terre en six jours en berçant l'opinion publique.
Ne vous méprenez pas, les quatre hommes
assis sur une tornade extrêmement meurtrière,
attendus depuis les premières collaborations avec le Diable
très méticuleux dans son emploi de yakusa minable,
établissent un magnifique ciel livide.

parce qu'en réalité, les parents, puissants lobbies de la gêne virginale
encrassent admirablement l'enfance,
les jeunes sont abreuvés de lignes droites,
ne rêvant que d'ouvrir les contacts de routine.

Quelle est celle qui décroche dans une lueur douce l'éclair d'or sans pareil ?
Avec les quatre garçons qui traînent leur échec,
Britney gagne son premier aspect de cadavre vivant,
celui d'une diva hollywoodienne.

Je pense qu'il y a une île des morts.
Fuir ! Là bas fuir !
Nous n'avons jamais revu l'extérieur.

première partie

La première partie du recueil est téléchargeable ici :

http://www.artsolid.net/ebook.php?idgal=92

les nouveaux textes seront publiés à raison d'un texte par post.