mercredi, janvier 04, 2006

Je passe dans la cour ouverte,
à l'architecture ancienne,
un sas de survie.
Il ne faut surtout pas visager ce mal.
Quel frisson qui sommeille pour me prendre en ses bras ?
Le voici :
Le cynisme las d'être auprès de sa future épouse, par bonté d'âme.
j'entends en moi le bruit trouble
de la matière noire de mes rêves dégeulasses.

Au sommet, il aperçoit la maison vide
la première prison pour enfants,
des chambres d'enfants gâtés qui auront grandi trop vite.
L'aube l'invite au sacrifice de certains passagers de la chambre bleue,
des hybrides.

C'est là.

Il entend leurs souffles.

Dors-tu ?

Rick vit ce cher visage d'amoureux un peu triste,
cette beauté double qui émane de l'étrange inconnu,
un assassin méthodique.
Je reviendrai te casser l'échine à coup de manivelle.
Regard amusé.

Traumatisé par une période de sa vie,
par chaque instant qui passe jamais vaincu.
Il baigne dans un fouillis de scènes sanguinolentes.
C'est la faute aux milliers de collégiennes
a l'oeil angélique et particulièrement sexy,
des souvenirs brûlés sur le vide de la belle époque.
Elles sont ainsi nudités, corps, passions.
Les petites meurent doucement.
Elles savaient être victimes.

Fin du rêve.

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