lundi, février 20, 2006

Premier instant, nuit douce étoilée

Premier instant, nuit douce étoilée, une conjonction des évènements,
racines qui mordent toujours le libre arbitre.
L'histoire la plus normale nous apparaît toute entière. Réductrice.
Aujourd'hui mes livres permettent de survivre, c'est un échec.

Nous autres victimes zombifiées, nous n'avons pas gagné;
nous sommes condamnés à nous inquiéter d'immobilier
et d'êtres de chair bombardés que nous trouvons dans les journaux.
Les morts t'éviterons et ce sera aussi ça être étranger.

Regard porté par un professeur de maths :
Les petites culottes des filles sont de véritables encyclopédies
improvisées, des fleurs anales qui tachent,
leurs doigts délicieusement introduits sondent les limites,
dans les bons hôtels réservés Au M. Beauf,
mausolées dressés dans tout les pays.

Le témoignage de Dieu qui culpabilise un max : il souffre du diabète.

J'ai rêvé.
Une lost highway longue et spectaculaire où
la voiture roule cahote
et conserve sa vitesse maximale;
méthode d'investigation psychologique dévastatrice,
radioscopie d'une stratégie qui correspondrait à un voyeurisme affamé.

La belle lui dit : « baise-moi contre le mur »,
il espéra qu'il saurait soulever ce sac à foutre.
Le papier peint en garde le souvenir glaireux.

Je me voyais entrer dans une véritable histoire. (celle d'un homme ?)
En passe d'être exaucé avec l'accord de Disney,
cinéaste plusieurs fois centenaire,
ses généraux subjugués m'ont recommandé auprès d'Hermès.
Ses leçons m'ont énormément apporté
comme pour mieux y puiser l'essence du néant.

Vie de Britney.
Hôtesse de grande beauté ou encore un bain de jouvence pour les vieux,
étrange morsure humaine et pas si désagréable,
alors pourquoi se priver ?
Parce que c'est plus grave,
une fois j'ai dû commettre un acte délibéré
pour jouir de ses peines rendues palpables.
Souvent j'ai envie de scènes éprouvantes
accompagnés d'effets gore et d'angoisse diffuse.
Décidément je ne savais pas vraiment voir
tout le tragique, particulièrement l'amour viral.
On vit dans la lumière des normes traditionnelles asexuées
afin d'aller plus loin dans la monstruosité.

La maîtresse des ombres appelée Hirondelle
obéira probablement au vieux sac d'os
et s'efforce de devenir dangereusement cajoleuse.
Heureusement il existe une possibilité de liaison
contrebalançant la somme de l'aberration des taches ménagères.

Dix jours sont passés rapidement,
je savoure les comportements incandescents
de servantes complaisantes qui sévissent
dans un paisible village de campagne.

Les cannibales semblent affranchis s'ils choisissent le mal,
a partir de cet instant la peine de mort devient une fête.
On traverse là un territoire détruit, vide,
et une ville s'est construite de ce côté du grand mur blanc.

La sobriété serait presque de rigueur, d'ailleurs ,
l'idée de valeur voile peu a peu mes propres normes.
L'homme descend de sa chaise et
m'explique l'age d'or de cette société en vente libre
tout en gardant secrètement
le désir de ses instincts meurtriers.
Bien sur, je n'avais pas l'intention de répondre
à ses questions intimes sur mes déboires érotico-universitaires.
« Quelques désagréments limitent considérablement nos destins
c'est que nous sommes contrôlés par les lois du marché
et malgré tout nous sommes à la recherche de quelque chose,
ce fameux quelque chose c'est la résurrection de la dramaturgie. »

2 commentaires:

invigene a dit…

"Les morts t'éviterons[t]"
se lit bien enfin pour moi
on s'est jamais rencontré
mais ton écriture me paraît
de plus en plus auto
bio graph'hic

bise

Edgar Allan Freaks a dit…

merci pour la correction