mercredi, janvier 04, 2006

La fable du sexe sous la patte d'une chatte.
Comment est-elle à la fin du voyage,
ayant désormais émigré au palais d'injustice ?
c'est une question qui s'est posée en visitant le triste hôpital,
peut être qu'elle était le désir d'un homme d'affaire,
criminel lui même,
une de ces ombres désexualisées.
On ignore à peut près tout des déchirements
qu'il dissimule pour avoir envie de sang.

Ne demandez pas quels souvenirs,
à moi qui suis entre ses doigts en mouvement,
impossible à domestiquer,
qui justifient l'importance de trouver une chambre.
Quand je regarde autour de moi,
derrière les cloisons,
une quarantaine de filles sympas
en cercle sur le temps,
de quoi être fatigué!

Au loin les cheminées d'azur voilés font constellation.
Tout porte à croire qu'à tout juste vingt ans,
un superbe décolleté aux fenêtres
et des dômes d'une vitalité à crier
sont bien meilleurs pour son amant,
fasciné par les fleurs minuscules.
On peut toucher ?

Le salon de la maison de joie
et de beaucoup de soupirs
d'esclaves de chair,
douloureux poèmes,
un seul acteur principal,
une maison
où une pulsion primitive
et la luxuriance d'une bouche
ne ménagent pas son souffle.
Vous ne tiendriez pas une minute
dans la mélodie songeuse
des gogo-danseuses parfumées.
On ne peut pas rester indifférent,
accumulant par là même,
à côté de mes oeuvres penchées sur
le vrai sadisme violents de nos sociétés,
l'abondance et l'envergure
de mes frustrations d'empereur d'Outremonde,
à la fois très violentes et très douces
et que ma vie privée trouble
voit son univers s'éffriter,
un peu comme si la culpabilité
absurde de la chair,
met le meilleur des mondes
en consigne à la gare.

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