dimanche, juin 11, 2006

Mon maître que je voulais tuer, sans doute le plus connu des tueurs en série, est mort.
Il déménageait à la Los Angeles médiévale quand je lui dis :
Les abattoirs sont nos inconscients de cannibales génocidaires frustrés.
Il dit : l'enjeu du récit polyphonique de ton émancipation par toi seul,
la vengeance de l'anti-héros, construit tout le potentiel horrifique de l'affaire.
Depuis trois ans, le rythme du contrôle des marchés
pleinement assumé par le souverain résonnait dans l'articulation du réel,
et c'est une réaction en chaîne dans les insaisissables dimensions de mon cerveau.
Une créature traîne à la lumière du soleil et règne en maître sur les choses.
Après plusieurs années cette grande famille,
héritage des descendants de l'effondrement de l'empire romain,
refait toujours le même film.
Nous avons depuis très longtemps refuser ici d'aborder la question de la double identité
sous la torture urbaine, notamment à travers le monocle d'un jeune type onirique,
redoutable, qui cherche d'avantage le reflet réel du livre qu'une streap-tiseuse,
fée clochette du ghetto de la vieille Europe
et s'il flambe c'est avec le pouvoir que tout homme normal souhaite.
Tranquillement conscient, j'ai deviné la fin du monde, les pistes pour la débusquer
et constaté le postulat de ma propre perte.
Mes peintures raillent tout savoirs, mes tableaux tuent tout les contextes.
Céline vit a Paris depuis une dizaine d'années,
femme de tout juste vingt six ans, foncièrement pleine d'idéaux naïfs,
à la personnalité monolithique a-scolaire, un peu béate,
diabolisée à l'extrême elle devient le drame humain traqué contre deux packs de douze.
Très proche du monde, il suffira que celle-ci démente le bonheur de l'humanité
avec son air balourd pour que la réalité commence enfin.
Elle était pour moi représentative de l'ultime étape avant la réponse.
La demoiselle consommait depuis longtemps des tonnes d'instants,
protagoniste animatronique de l'histoire se faisant passer pour quelqu'un qui illumine
les rangées des bus et des métros,
elle me frappait dans sa manière de dormir,
chose qui n'avait été vu que par moi,
environnée seulement d'amour calmé.
Mon sommeil en sourire, je réside ici.
Une fois je me suis couché au-delà d'un forever.
L'action devait coïncider avec l'émergence du monstre guéri et incurable.
Le gamin ouvre le feu sur la classe.
Vous avez fait de moi des morceaux éparpillés devant la télé.
Comme à mon habitude je voulais la rêverie de mon destin et des seins nus.
La mort cherchait une nouvelle chasse, elle la trouva dans l'affaire des missiles,
dans les motivations au mondialisme, elle la trouva également dans l'histoire
de ce monstre mangeur d'enfant, représentatif de la véritable humanité.
J'ai pénétré la Mégalopolis de béton et y devint un autre personnage.
Nous devons aux petites histoires,
écrites comme des tubes de l'été pleines de secrets
qui brûlent tellement qu'on oserait pas y toucher,
l'abomination de nos vies de primates bipèdes.
Un constat de police va m'être fatal.
On se passera de l'infini, la vie réelle est bien antérieure à la conscience.
Aujourd'hui , croulants sous le bleu du ciel,
comment se débarrasser de la conviction d'exister ?
D'où la prolifération depuis l'antiquité des jeux vidéos.
Mais peut-on codifier l'angoisse du suicide ?
L'eau troublée de la fontaine a rendu l'âme.
Les gens de la fusée responsables de la destruction du dernier lieu de résistance
de tout le pays décollent pour accéder au Paradis.
Mon avis hors du champ des cameras :
je n'ai plus besoin de stimuli émotionnels.
Il a répliqué :
connais-tu ce qui semble lier étroitement Jim à Courtney ?
Mais j'oublie : nous nous perdons.

samedi, mai 20, 2006

Vous devenez de plus en plus décédé

Vous devenez de plus en plus décédé.
C'est absolument ce qu'aurait dit le Dr Mulholland,
une pointure des expériences génétiques,
Celui-ci introduira simultanément
une joie et une souffrance dans le cerveau palpitant
de l'homme à lunettes.
Il est dingue de jeunes femmes,
celles-ci s'amoncellent, bâillonnées,
pourrissant dans un coin de son cerveau malade.
Fait-il la même chose tout les soirs,
dans ce coin perdu d'un ailleurs qui meurt,
jusqu'au moment de l'heure fatale
de la métamorphose fondamentale ?
Regardez bien l'image mystérieuse
du roi des morts déguisé en orgueil collectif.
C'est ainsi, que sans décodeur,
l'inconnu, une malformation à la main,
prisonnier de la politique du corps,
se masturbe et éjacule plus loin que la veille.
Près d'un million de cancrelats rampent
dans ma chambre, sur les murs, dans mont lit.
Tandis que la nuit , les pâles femmes cannibales
grattent à ma porte sans grande discrétion.
Des tueurs en série convainquent
ni plus ni moins la dictature démocratique
de la nécessité de l'abatage des masses humaines.
Sa dernière crise d'amour fou
transformée en clichés hollywoodiens
était devenue le roman de son double.
Un sourire très ambigu et angoissant
s'inscrit sur son visage,
elle se masturbe
avec une statuette achetée au Japon.
Aucun érotisme dans la vision de ces lèvres humides,
juste une excitation addictive et douloureuse.
Assez !
Il s'est identifié au concept de démolition
du mâle dominant et glorieux
pendant toute la durée de son identité d'emprunt.
Une réflexion sur les murs des toilettes :
Alexandra aime les grosses bites.
Baiser ton visage Angélique fut bien pire
que de remplir toutes les autres.
L'envie de femmes continue
de me tordre les tripes 24 heures sur 24,
des call-girls posent leurs corolles
sur ma bouche avide.
Quelques chiens mangent
des excréments sur le trottoir.

Il ne semble pas se passer quelque chose.

Les monstres invisibles s'engouffrent dans la vie.

samedi, mai 13, 2006

Modus Operandi - a la recherche du mot

Modus Operandi – A la recherche du mot
Les fées aux formes généreuses, ne seront jamais des esclaves obéissantes,
elles savent, ancestrales et modernes, faire jouir par les trois orifices.
Nos âmes, croisement entre des centaines de bombe d'une utopie nazie
et de politique du café communiste se flétrissent dans un monde radioactif.

Impossible de se protéger de sa propre férocité
malgré l'état actuel des forces militaro-psychiatriques.
Le premier soir, vers minuit, je me masturbe sur les blondes décolorées,
les femmes objets, les salopes cybernétiques.
Je pouvais me branler pendant des heures, au point de me faire mal.
C'est la vie encore ! Il n'y a pas de honte !
Puis, brutalement, je voulus me placer dans la chronique faits divers
devenir une version masculine de Kâlî.
Je voulais être plus Américain qu'un Américain (même très discrètement)
encore fallut-il que mes yeux eussent la bonne couleur.

Il y a des mois, comme d'habitude,
on racontait que les artistes pousse-au-crime encourageaient
les investigations de la police traquant les tropicalités trop affichées.
Où sont les documents inédits chargés de dispenser
une anatomie, une satire de la vie ?
Sans doute pas dans les chroniques relatant la vie de mon père :
personne n'a entendu parler de lui. Sale comme un chien,
lubrique comme un porc, ivrogne écumant tout les troquets,
trafiquant d'armes sodomisant la propre fille d'Hitler et la terre entière.

J'ai convoité les seins de la femme du directeur
tellement supra-normaux que ça en fait peur
très belle mais une fois montée,
elle devient l'héroïne de l'histoire d'un vrai monstre où
son visage de terre cuite et sa bouche
s'offraient à ma jouissance.
Je comprend qu'on puisse ne pas aimer,
du moins avant la fin des contractions du pylore,
le décalage entre le super-héros à la carrure quasi-divine
et le masturbateur mal fichu qu'on éprouve
face au contenu d'une mythologie psychanalytique
nécessaire à l'existence.

Dans ma demeure, villa de 15 millions de dollars où se trouvait mon corps d'enfant,
près de la galerie du jour, jardin d'une sorte de vision mentale fractalisée,
là, où je voyais des démons et mon futur de fauve
parcourant la ville à grande vitesse dans une limousine :
Les yeux réels s'y cachaient.

Au dessus de la stratosphère, la cabine spatiale tournait encore.

En y réfléchissant, je n'avais jamais vu une ère de paix.

J'exprimai le verbe

dès lors une boule de feu incendia mon être.

Fuir. J'en avais l'intention.

lundi, mai 08, 2006

Hier

Hier un oiseau est rentré chez moi par la porte du jardin que j'avais laissé ouverte. Un merle noir brillant au bec orangé. Il a fait le tour du salon en volant et piaillant, j'ai essayé d'ouvrir la porte en grand pour qu'il puisse s'échapper mais j'ai pas eu le temps. Il s'est fracassé sur la porte vitré et il est tombé avec un bruit mat. Je l'ai pris dans mes mains, il était tout chaud. Et puis j'ai sentit sa vie partir, c'est assez étrange d'ailleurs, on sent vraiment que quelque chose s'échappe

mercredi, avril 26, 2006

face aux attentats

Face aux attentats et à la gloire perdue de jadis
même s'il existe en fait des illusions plus fertiles encore
que le sperme et communément admises,
je ne comprendrai jamais la sombre loi des morts.

A l'époque au milieu des faits divers et de la mode le monde n'existait plus.

L'horreur et le bonheur d'être humain
avait fait de moi le roi des morts.
Replonger dans les fragments de notre histoire perdue.
Sonder les archives de notre intimité maladive
et gangrenée jusqu'à l'os.

Il n'y a qu'à se souvenir.

L'aisance de ta grâce n'avait rien de marquant.
Ta beauté n'offrait pas la musique
qui rend hommage aux femmes
de la mythologie américaine.
En ton nom les poètes n'ont rien écrit,
peut être à cause de ta banalité couronnée.
L'équilibre de tes nerfs était finalement sans importance à mes yeux.
Pour te remplir, il fallait avoir un goût immodéré
pour la chair flasque de celles qui sont insipides.

il existe en fait de vains espoirs,
chacun sait recueillir et emmagasiner sa pourriture
mais personne ne sait vraiment aimer.

mardi, avril 18, 2006

Le bord du lac

Le bord du lac fut merveilleux pour enterrer votre corps.
Une demie heure avant, j'avais compris et assimilé
ce qu'étaient les divertissements les plus sadiques.
D'autant qu'après cette accumulation de sévices,
je n'avais aucune raison de ménager cette barrière de peau.
En fermant les yeux mécaniquement,
j'éprouvai le besoin de sentir votre vie entière palpiter entre mes doigts,
de voir vos yeux se révulser et d'entendre le cri sans voix.
J'éprouvai donc le besoin de baiser et l'impression
que je ne puisse pas dire : « ouvrez les cuisse ».
Dans cette ville qui détient tout les pouvoirs sur les hommes,
qui nous a constamment ébloui, amputé, détruit, depuis des siècles,
Je suis nerveux et excité.
J'avais dit : « vous êtes toute les femmes ».
Alors vous avez ri. D'un rire froid, amer, carnassier.
La normalité est monstrueuse.
J'ai regardé le bord du lac et, ne comprenant pas votre abomination
vous avez recommencé votre rire froid, amer,carnassier. Banalement douloureux.
Au bord du lac, vous êtes morte.
J'ai effacé votre sourire ignoble à coup de pierre.
Vos dents brillaient sur le sol comme des étoiles ensanglantées.
Au loin la ville brillait des lumières malsaines
des téléviseurs et des néons agressifs, vide de gens.
Votre rire froid, amer carnassier résonnait encore dans ma tête.
L'obscurité magnifique emplit vos orbites
lorsque j'arrachai vos yeux immondes affreusement déçu
puis j'ai écrasé sous mes pieds leur matière visqueuse,
J'avais envie d'entendre la chair de vos seins gicler
pour moi c'était magique de voir votre corps s'éteindre
comme un jouet sans piles.

Au bord du lac,
je vous retrouve maintenant,
charogne pourrissant sous la terre.

samedi, avril 15, 2006

On a pas besoin de colmater la brêche

On a pas besoin de colmater la brèche.

On peut de toute façon continuer de graviter autour des néons agressifs.

On débarque d'une petite ville. On apprend l'histoire-géographie. On bosse au Macdo. On se demande quand. On rode la nuit. On voit une belle meuf. On kiff. On parle. On baise. On dort. On se réveille. On prend le metro. On bosse à la caisse. On sort en boite. On boit. On rencontre des Bourgeois con et décadents. On devient peintre. On aime le sadomaso. On signe un contrat. On fait un film. On baise des culs. On devient riche. On s'emmerde.

Toujours les mêmes choses comme un fardeau.

Comment identifier les liens complexes entre crimes et châtiment ?

Ce serait une erreur de chercher un sens à cet enchaînement de faits.

Processus :
1° développement intra-utérin
2° Naissance
3° Croissance et maturité sexuelle
4° Transmission des gènes
5° Mort et décomposition

Après une soirée, elle pensait s'offrir à lui.
Dans un regard muet, elle éprouvait les mêmes désirs génétiques que l'homme qu'elle revendiquait, si vieux, si riche.
A une échelle individuelle, elle suit cette trajectoire comme s'il s'agissait d'un acte délibéré. Pourtant il y a là, sous-jacent une résonance héréditaire.

mardi, avril 11, 2006

mon réveil, c'est un deuil

Mon réveil, c'est un deuil :
Je soupire, deux ou trois fois, ce genre de chose empêche d'agir.
Je sais que le printemps était pour nous un aspect de notre histoire.
Aujourd'hui des oiseaux se transforment en printemps étés automnes hivers,
des morts (faits maison), une vingtaine rivalisent avec le processus de paix,
le soleil sur les cendres des nuits, les usines, le détroit de pourpre,
part à petit feu pour allez voir ailleurs.

Avant :
Plaisir d'un dernier baiser violent et inédit dans une gare,
je lui dit : terriblement frustrant.
Tu m'annonças quand tu vins, nymphomane très italianisée, cils noirs, peu de bijoux, cheveux noirs, robe noire.
Je tenais donc à forniquer, la respiration triomphante et la voilà engagée du haut de ses talons.
Après la résistance de rigueur, c'est la chambre où cette frémissante nudité se trémousse dans son corset présente tout les signes extérieurs de l'excitation sexuelle et sait les rendre sublimes.

Après :
Le désert.
C'est introduire pour toujours, un trouble imprévu :
la plainte lancinante avec laquelle s'expriment mes envies dévorantes.
Peu à peu, mes serments se délitent sur fond de débauche.
Le fragment d'amour au bout du compte se dissout.
J'ai pas hésité, je me suis tapé la tête contre les murs.

lundi, avril 10, 2006

19 janvier

19 janvier
Du haut de l'Empire State Building, l'homme,
après avoir écouté les deux types
qui prétendent être explorateurs de l'ouest américain,
décide d'abandonner son métier d'artiste consensuel international.

Il laisse quelques mots sur une toile :
j 'aurai toutes les réponses.

Cette histoire de gens beaux et de leur monstruosité
qui filtre derrière leurs pensées
matérialise la liturgie de la violence.
Ils se sont résigné à vivre jusqu'à l'envie de douleurs,
languissant dans un véritable cauchemar.
Voilà pourquoi ils reçoivent
un an d'enseignement à la nécrophilie,
la nuit, dans les sous-sols
où l'on décapite les victimes.
Au centre du catalogue érotico-horrifique,
il y a des grandes messes dédiés
à aucun culte, à aucune religion,
mais a la dissection de corps filmés
pour divertir les fantasmes des parents
au point d'en crever.

Au fond de sa bluette érotique,
elle ne peut supporter le désordre sur ses meubles,
mais derrière ce mélodrame de la femme au foyer
il y a caché des bribes de monstruosité.
Elle est a peu près normale,
pourtant de ce côté,
son amant posera ses mains autour du cou
du cadavre presque consentant
de la jeune fille en lui adressant un sourire,
après quoi il mangera l'enfant dans la baignoire,
avec tendresse.

mardi, avril 04, 2006

Mercredi 9 septembre.
Il errait dans un village isolé.
Je l'entendais, monstre palpitant, psalmodiant,
dans les combles du monde;
il se contenta en souriant
d'envisager la destruction finale
d'un couple et de leurs deux enfants.
Il fût un temps déstabilisé par les instincts,
plus souvent éprouvés
clandestinement dans son oeuvre,
A l'instar du cancer spirituel
qui ne cherche jamais
à vous prendre à revers.

Là, reconstruire, encore et toujours,
sans interruption,
les dures lois de la conscience sociétale.
A l'aube du XXIe siècle, scannerisé, l'homme ne meure plus.

Jeudi matin,
je suis un fan du Docteur Jekyll et Mister Hyde
mais n'allez pas croire
qu'après une ridicule démonstration de votre beauté
qui ne poursuit d'autre but que de faire
un état des lieux de votre système uro-génital,
je vais combler mon envie féroce de viande.

L'éclairage brutal qui vient retracer
les éclats de violence
jetés sur l'écran en relief de la pensée :
Peu troublé de mettre en confiance par son charisme
plus la personne est jeune
plus il se délecte du spectacle de la candeur violée.
Elle continue à ricaner à tout bout de champ
et devient la pure représentation
de la victime inconsciente.

Nous vous avons montré des objets classés,
de vieilles valeurs et des frustrations;
elles font corps sans traces visibles
de révélations.

En réalité, il s'accroche.

dimanche, mars 19, 2006

Dans le magazine Ange des Ténèbres, l'hebdomadaire californien pour lequel il réalise un
reportage :
Sans être révolutionnaire, la lecture de l'article consacré à l'un des plus grands créateurs et a son alchimie avec le punk rock diesel de 1983 à 1991, pousse l'enquête parmi les grandes gueules de Liverpool à la fin du siècle dernier. Les artistes dissidents se retrouvent dans leurs galeries : des éléments parasites qui n'en font pas trop, et l'accumulation d'une multitude d'informations et de provocations confirme la rumeur qu'enduits d'une épaisse couche d'opportunismes et d'argent, la plupart s'ingénient sans vergogne à piller l'histoire du psychisme des moteurs à gazon.
Le papier est blessant pour un pape pas trop jeune, une surenchère systématique sur les capacités physique de cette pédale stéroïdée et heureuse qui confirme qu'en général il n'est pas obligatoire de bander pour l'emporter. De plus la révolution scientifique est quasiment en connection directe avec le lobby des armes et de la justice; elle provient effectivement de l'impossibilité de baiser et transforme le journalisme en police judiciaire.

Le lendemain,
Courtney, une débutante de 21 ans, périlleuse,
bisexuellement frémissante,
la crinière crépitante comme une averse
fait aussi une brève apparition :
« Vous êtes une des rares, sans exagération aucune,
à me donner vos charmes au moins autant que votre amour rose bonbon ».
A l'amour fou, difficile à maîtriser, morbide qui ronge l'âme de son amant, la belle répond :
« baise-moi ».

De même que les monstres
nous avions ce goût nouveau effroyable
pour les corps et les entrailles des femmes
entre excitation sanglante et streap-teases suicidaires.
Il parcoure avec ses collègues leurs vies truquées, soumises,
certains savent à peine reconnaître leurs jolies compagne-androïdes
immortelles, aux contours esthetiques.
Un couloir, une logique interne, presque une anomalie,
ces chambres étaient nettes et froides,
au coeurs de ces banlieues, là, c'est l'enfer.

Qu'importe :
Parce qu'elle a expérimenté l'expérience inoubliable
dans des positions très suggestives, improvisées,
j'ai été docile, j'ai accepté de faire le chien,
j'ai en outre la laideur de la beauté car je suis le sang noir de Lucifer.

Le bébé lui échappe des mains.

dimanche, février 26, 2006

CONFESSION

La confession d'un serial killer autour de laquelle s'articule toute une généalogie,
une maladie contagieuse et honteuse, trouble every day,
un mari déprimé par des problèmes sexuels refuse les avances de sa femme :
une étape très importante, logique dans ce processus.
Puis il y a le réseau, surnaturel bien sur, d'habitants, des brutes épaisses,
représentants d'un gouvernement des subsistances, ces derniers prônent
l'éviction de toute ma vie.
La couverture politico-médiatique de ces contrôles policiers,
formalité administrative, est la volonté politique à peine maquillée
de combiner l'homme et le légume.
La voix du désespoir gagne le monde des entités végétales,
il s'agit ici de se dérober du scénario sans parfum
idéologiquement douteux, dans mon cas il fallait
que je continue ma quête aberrante puisque je suis inutile.
Je suis tombé amoureux d'une américaine formidable,
presque mythique, fauve et riche.
Cueillir un instant, une complicité :
c'est le pied mais parfaitement inutile.
Je sentais parfois que je ne l'aimais pas vraiment
ce qui contribua a accélérer l'idée du pétage de plombs,
des répliques violentes, extrêmement agressives
qui structurèrent la somme de toutes mes peurs.

« Il est malade, atteint de schizophrénie ».

Nous savons bien que notre mode d'emploi de l'amour (cheap)
servira à une malheureuse qui tragiquement
est venue prouver qu'elle sait jouir.
Donc les jeux de rôles deviennent de plus en plus des fait divers...
Ainsi aujourd'hui une promeneuse armée n'ose plus
pratiquer la double pénétration et les fellations,
elle a mis en place l'austérité d'un renouvellement,
et les soirs de solitude sans caresses et
son pauvre parfum d'être humain
aussi érotique que de la chair morte
la rappelle à son amant et a son pénis tentaculaire.
Elles dorment là,
sous le pont d'où sont jetés les corps des femmes,
petites lumières sur un fleuve d'ombre.
J'ai transcendé cette eau là, en amont, aux racines du mal :
Quel coeur en attente ?
Le portrait de l'intimité :
Une fois n'est pas coutume,
trouver les mots pour les expliquer,
les rendre utilisables.
On ne demande à personne qui peut brûler ses effluves mâles
soixante-trois minutes durant, à tel point que des crampes apparaissent.
Et ma main vide cherchait ma queue pâle.
J'avais calé.
Me réveiller.
Je crois avoir abordé une seconde vie,
si le pré fleurit s'en est allé.
A mon coeur plus clinquant qui
se décolle, se dilue dans la séparation
il ne reste plus qu'à éclater.

lundi, février 20, 2006

Premier instant, nuit douce étoilée

Premier instant, nuit douce étoilée, une conjonction des évènements,
racines qui mordent toujours le libre arbitre.
L'histoire la plus normale nous apparaît toute entière. Réductrice.
Aujourd'hui mes livres permettent de survivre, c'est un échec.

Nous autres victimes zombifiées, nous n'avons pas gagné;
nous sommes condamnés à nous inquiéter d'immobilier
et d'êtres de chair bombardés que nous trouvons dans les journaux.
Les morts t'éviterons et ce sera aussi ça être étranger.

Regard porté par un professeur de maths :
Les petites culottes des filles sont de véritables encyclopédies
improvisées, des fleurs anales qui tachent,
leurs doigts délicieusement introduits sondent les limites,
dans les bons hôtels réservés Au M. Beauf,
mausolées dressés dans tout les pays.

Le témoignage de Dieu qui culpabilise un max : il souffre du diabète.

J'ai rêvé.
Une lost highway longue et spectaculaire où
la voiture roule cahote
et conserve sa vitesse maximale;
méthode d'investigation psychologique dévastatrice,
radioscopie d'une stratégie qui correspondrait à un voyeurisme affamé.

La belle lui dit : « baise-moi contre le mur »,
il espéra qu'il saurait soulever ce sac à foutre.
Le papier peint en garde le souvenir glaireux.

Je me voyais entrer dans une véritable histoire. (celle d'un homme ?)
En passe d'être exaucé avec l'accord de Disney,
cinéaste plusieurs fois centenaire,
ses généraux subjugués m'ont recommandé auprès d'Hermès.
Ses leçons m'ont énormément apporté
comme pour mieux y puiser l'essence du néant.

Vie de Britney.
Hôtesse de grande beauté ou encore un bain de jouvence pour les vieux,
étrange morsure humaine et pas si désagréable,
alors pourquoi se priver ?
Parce que c'est plus grave,
une fois j'ai dû commettre un acte délibéré
pour jouir de ses peines rendues palpables.
Souvent j'ai envie de scènes éprouvantes
accompagnés d'effets gore et d'angoisse diffuse.
Décidément je ne savais pas vraiment voir
tout le tragique, particulièrement l'amour viral.
On vit dans la lumière des normes traditionnelles asexuées
afin d'aller plus loin dans la monstruosité.

La maîtresse des ombres appelée Hirondelle
obéira probablement au vieux sac d'os
et s'efforce de devenir dangereusement cajoleuse.
Heureusement il existe une possibilité de liaison
contrebalançant la somme de l'aberration des taches ménagères.

Dix jours sont passés rapidement,
je savoure les comportements incandescents
de servantes complaisantes qui sévissent
dans un paisible village de campagne.

Les cannibales semblent affranchis s'ils choisissent le mal,
a partir de cet instant la peine de mort devient une fête.
On traverse là un territoire détruit, vide,
et une ville s'est construite de ce côté du grand mur blanc.

La sobriété serait presque de rigueur, d'ailleurs ,
l'idée de valeur voile peu a peu mes propres normes.
L'homme descend de sa chaise et
m'explique l'age d'or de cette société en vente libre
tout en gardant secrètement
le désir de ses instincts meurtriers.
Bien sur, je n'avais pas l'intention de répondre
à ses questions intimes sur mes déboires érotico-universitaires.
« Quelques désagréments limitent considérablement nos destins
c'est que nous sommes contrôlés par les lois du marché
et malgré tout nous sommes à la recherche de quelque chose,
ce fameux quelque chose c'est la résurrection de la dramaturgie. »

vendredi, février 17, 2006

Los Angeles 2013

Los Angeles 2013, John, le soufre-douleur s'était souvent perdu dans une galerie,
pris au piège entre le fractal et je ne sais quels récits fantastiques;
lui même filmant professionnellement les images logiques
des peintures qui nous entraînaient dans l'émerveillement de la violence.
Son côté XXe siècle parfait, cérémonieux et content agace,
lors de ses premières représentations il n'en rapporte qu'une seule ligne :
La radicalisation, outil d'une vague provocation à coups de savate typiquement yaourt 0%.

Il va pouvoir changer de trip à Harlem,
vous combattez toujours les respirations des anciens,
elles sont toutes disciplines, parfaits exemples
des pires vogues anthropologiques.
Elles ont souvent engendrés l'idée de la loyauté du corps à une boite en bois.
Vous pouvez également redresser ma lampe
afin de vous faire lire toute la littérature
consacrée à l'actionnisme émotionnel.

Cet album photo montre pendant des années son double cybernétique
épaulé par l'un des hommes : son père ivre.
A le voir se tapir comme une pâle copie en cellulose
du héros splendide et dormant du « gay power »,
on peut être tenté de le voir comme un suiveur sinistre et abruti.
Ce tableau futuriste me fait songer que, quel que soit le matin
englué dans le métro vert pâle, il demeure tout de même
un élixir plein de rouges, vains et stériles soupirs.

Il y a très longtemps, le profiler se serait suicidé aux côté d'un enfant de onze ans.

Le monde, tableau morbide, passe moins vite.
Le Roi des Morts se tient correctement
dans l'attente de balayer la pop à sa façon, pour tenir les rênes.

On n'attendait pas forcément la question.
Faut-il repenser aux vestiges de l'entre-deux-mondes,
pour amener le véritable cauchemar ?
Quel que soit le contrat signé, il voulait que je les trouves.

jeudi, janvier 05, 2006

intelligent et subtil

Intelligent et subtil, je m'étais fait un plan :
pleurer au chevet d'une actrice morte à 25 ans de tuberculose, maculée de sang.
A petite touches vous faire partager le travail atypique :
regarder la vie sans diplôme et
assembler les différents mythes dynastiques
dont les héros sont retrouvés morts devant mon effigie.
Le dandy pop, jadis apprentis au suicide sociétal
se dévoile devant les moeurs étranges
comme le nightclubbisme et
une logique du basculement des valeurs.
Sa réputation en Chine et au Japon évolue entre
dictature de l'art et le masque publicitaire européen.
Amoureux de Courtney, elle même artiste,
issue d'une petite famille bourgeoise,
comédienne/danseuse au cul chaud,
souveraine des amants qui ne pense qu'à ça,
Je pouvais difficilement m'assoupir.
Un excès d'étoffe nonchalante et tremblotante
cache le ventre de la brunette, témoin muet
de mes atroces jouissances.

Combien y a-t-il de véritables pro-broie-du-noirs ?

D'ailleurs, mes fondations semblent fondées
sur une angoisse froide des persiennes fermées
et un intérêt particulier pour les lumières de New York.
Mes souvenirs trop réels que j'ai totalement dépouillés
irrigue ma culpabilité d'humanoïde « Made in America ».
Ô ironie grinçante ! La rumeur insistait, c'est perturbant,
sur ma perverse misogynie de mâle victorieux
faste pour l'avenir de mon ego totalitaire.
Les tièdes songwriters connus comme
des projecteurs de commerce pour collégiennes et
humains abrutis semble donc se faire con.
Je ne présente pas cette qualité.

Aujourd'hui j'ai une exigence pour l'âme :
extraire la boue de mes pires souvenirs.

mercredi, janvier 04, 2006

Il lui dit : j'aime les sandwich de chez LIDL,
surtout ceux au fromage.
Dans la Cadillac de son grand père,
l'adolescent pas séduisant du tout intègre le combat métaphysique.
Depuis son enfance dans la maison du Diable,
il ressasse ses croyances en d'autres entités,
les grands anciens :
« je crois vraiment que dans le monde, l'armée de la Mater prend enfin forme »
Au loin, le chemin gris de New York se dégrade dans l'espace.
Transformé avec des yeux neufs, psychotroniques, jetables,
pas de maquillage et le tour est joué.

Il pénètre dans son cerveau où
sa rétrospective de l'incompétence
inaugurée en ce début de XXe siècle
a été un gros succès commercial,
une exposition protéiforme
de son organisation psychique fêlée :
sexe,
photos de femmes sur lesquelles il s'est le plus amusé,
une entité extraterrestre,
sa bestialité.
A travers ce même prisme,
celui des yeux du tueur à lunettes
Baby Bird est une adolescente futée,
une chienne de luxe, vierge,
qu'il a fixé du regard,
c'est le rêve à peine pubert.
Excitant non ?
j'attends l'amour dit-elle d'une suave délectation
presque romantique.
Explorer l'instinct,
la conscience du tueur en série,
Baise moi a l'arrière.
Oui.
Attentionnée, avec une étrange docilité,
elle invita,
presque innocente,
la destruction des roses de la vie.

Ce soir là,
l'adolescent écarta les tripes de son amante avec un tournevis.

2 h 40 le corps de Baby Bird dévala le talus.
La guerre des mondes, quatre ou cinq jours pour que le virus se diffuse.
Faut-il plus de combats d'E.T. Et de soucoupes
contre un gigantesque système scolaire
où chaque évêque passe pour protéger l'humanité ?
Elle s'engage dans l'armée, telle une jeune inconnue,
excellente combattante, dangereuse, terriblement efficace,
farouche guerrière aux techniques inédites.
Elle élève au loin sa voix pour marquer
ostensiblement le cri bleu de la mièvrerie
du mouvement féministe des androïdes femelles.
Car, malgré les apparences,
quand elle dicte des oeuvres en réactions,
plongé au coeur des événements de New York,
elle est toujours la seule à conserver la tête bien droite.

La seule solution pour faire front aux créatures sauvages,
pour la communauté,
est de laisser monter les militaires,
sachant comment les hommes souffrent et jouissent
de leur potion magique freudienne.
Elle ne tenait pas à ce que ses habitants
mettent en présence le processus créatif de la nature
face au sang comme offrande.

L'histoire prend alors une tournure ahurissante :
On voit l'ironie forte des rêves d'épuration
de la communauté des emplois de balayeur
beaucoup plus ambitieux que l'infantilisme
des innocents militaires en train de faire la guerre.
Sept ans plus tard c'est vrai qu'ils paraissaient beaucoup plus décédés.

Ce qui est sur c'est qu'on mange bien
à la table des envahisseurs d'Outremonde,
les chattes de 12 à 14 ans les plus savoureuses,
on y compte également ce conclave corrompu-corrupteur
des cardinaux et des monsignori.
Le soleil fait le deuil du pavillon des cendres,
La bête n'a plus faim ni soif, il n'y a aucun survivant.
Je passe dans la cour ouverte,
à l'architecture ancienne,
un sas de survie.
Il ne faut surtout pas visager ce mal.
Quel frisson qui sommeille pour me prendre en ses bras ?
Le voici :
Le cynisme las d'être auprès de sa future épouse, par bonté d'âme.
j'entends en moi le bruit trouble
de la matière noire de mes rêves dégeulasses.

Au sommet, il aperçoit la maison vide
la première prison pour enfants,
des chambres d'enfants gâtés qui auront grandi trop vite.
L'aube l'invite au sacrifice de certains passagers de la chambre bleue,
des hybrides.

C'est là.

Il entend leurs souffles.

Dors-tu ?

Rick vit ce cher visage d'amoureux un peu triste,
cette beauté double qui émane de l'étrange inconnu,
un assassin méthodique.
Je reviendrai te casser l'échine à coup de manivelle.
Regard amusé.

Traumatisé par une période de sa vie,
par chaque instant qui passe jamais vaincu.
Il baigne dans un fouillis de scènes sanguinolentes.
C'est la faute aux milliers de collégiennes
a l'oeil angélique et particulièrement sexy,
des souvenirs brûlés sur le vide de la belle époque.
Elles sont ainsi nudités, corps, passions.
Les petites meurent doucement.
Elles savaient être victimes.

Fin du rêve.
La fable du sexe sous la patte d'une chatte.
Comment est-elle à la fin du voyage,
ayant désormais émigré au palais d'injustice ?
c'est une question qui s'est posée en visitant le triste hôpital,
peut être qu'elle était le désir d'un homme d'affaire,
criminel lui même,
une de ces ombres désexualisées.
On ignore à peut près tout des déchirements
qu'il dissimule pour avoir envie de sang.

Ne demandez pas quels souvenirs,
à moi qui suis entre ses doigts en mouvement,
impossible à domestiquer,
qui justifient l'importance de trouver une chambre.
Quand je regarde autour de moi,
derrière les cloisons,
une quarantaine de filles sympas
en cercle sur le temps,
de quoi être fatigué!

Au loin les cheminées d'azur voilés font constellation.
Tout porte à croire qu'à tout juste vingt ans,
un superbe décolleté aux fenêtres
et des dômes d'une vitalité à crier
sont bien meilleurs pour son amant,
fasciné par les fleurs minuscules.
On peut toucher ?

Le salon de la maison de joie
et de beaucoup de soupirs
d'esclaves de chair,
douloureux poèmes,
un seul acteur principal,
une maison
où une pulsion primitive
et la luxuriance d'une bouche
ne ménagent pas son souffle.
Vous ne tiendriez pas une minute
dans la mélodie songeuse
des gogo-danseuses parfumées.
On ne peut pas rester indifférent,
accumulant par là même,
à côté de mes oeuvres penchées sur
le vrai sadisme violents de nos sociétés,
l'abondance et l'envergure
de mes frustrations d'empereur d'Outremonde,
à la fois très violentes et très douces
et que ma vie privée trouble
voit son univers s'éffriter,
un peu comme si la culpabilité
absurde de la chair,
met le meilleur des mondes
en consigne à la gare.
C'est frappant cette ressemblance... Son portrait robot :
Pour capter l'intérêt de l'énigme humaine,
il a fallu une rage irrépressible,
travaillée en quatre chapitres,
pendant quatre ans.
D'une traite.
A grand renfort de reprises narquoises du :
« je ne l'avouerai jamais à ».
Comme s'il vérifiait tous les désirs
respectant les mouvements
des mauvaises langues (rires),
avec pas mal de fils blanc et un fil rouge :
sur le rythme du cinéma américain et de ses pornstars,
la magie opère.

Donc, nulle nostalgie
dans ce court métrage insensé
d'un vieil amoureux sorti d'une sitcom
quand déferlent dans les mémoires
la mystique sensualité d'une peau brûlante et
diaboliquement caressante

20 h 55, au-delà de la scène, dans laquelle
Claire lui offrira les clefs de ce qui fait une grande chanson,
elle veut dans sa chatte
au delà du bien et du mal
entre sauvagerie et mièvrerie
la violence extrême de la nitroglycérine.

Puis, finalement, à Paris,
où il l'avait attirée,
elle alla respirer le béton parmi les tuiles.
Je l'adore sourit-elle.
C'était plutôt Paris comme tombeau,au bout du compte.

Mais on ne s'ennuie pas une seconde.

Enfin tout est relatif.